Je découvrais Zelenka non par un de ses grands vaisseaux polyphoniques, mais par les Lamentationes Jeremiae Prohetae que René Jacobs divulguait dans un double album microsillon édité par la Schola Cantorum Basiliensis et Deutsche Harmonia Mundi.
Voici bientôt dix ans, je découvrais une nouvelle intégrale des Sonates d’Eugène Ysaÿe par un jeune violoniste tchèque qui les jouait comme de la musique expressionniste. Oubliée la virtuosité, oubliés les arrière-plans symbolistes, ces partitions prenaient une très surprenante acuité moderniste. Continuer la lecture de Fantaisie fantasque→
Je sais que les Quatuors de Smetana sont ses opus absolus, loin devant Ma Vlast ou La Fiancée vendue, mais voilà, il faut parfois un disque pour confirmer une certitude.
Aubaine : Supraphon regroupe en une mince boîte de 6 CD les premiers enregistrements que lui consentit Vaclav Neumann entre 1953 et 1956. Alors dans sa trentaine, déjà chef invité à la Philharmonie Tchèque où régnait Karel Ancerl dont il sera le successeur en 1968 en des temps particulièrement troublés, Neumann développait un style Continuer la lecture de The Young Neumann→