Archives de catégorie : Chroniques nouveautés discographiques

Nos coups de coeur discographiques

Thylacine, le loup aux hurlements électrisants

Le jeune talent de la scène électro vient de sortir son nouvel EP, Blend. Composé de quatre morceaux, Distance, Obsesssion, Dad et notre coup de cœur, Sand. Chaque morceau nous invite dans une ambiance à la fois douce et électrique. Continuer la lecture de Thylacine, le loup aux hurlements électrisants

Royal Ballet Gala – Ansermet en Angleterre

En 1959, le monde artistique rend hommage au mécène visionnaire Serge de Diaghilev à l’occasion de deux événements : le trentième anniversaire de sa mort (1929), et les 50 ans de la venue à Paris, sous son impulsion, des Ballets Russes (1909), commencement d’une période prodigieuse durant laquelle, pour le seul domaine de la musique, naissent deux des œuvres les plus révolutionnaires du XXème siècle : Le Sacre du printemps de Stravinski et Jeux de Debussy (1913). Continuer la lecture de Royal Ballet Gala – Ansermet en Angleterre

Liszt & Magnard : les oubliés d’Ansermet

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Les 5, 7, 9 & 10 septembre 1967, Ernest Ansermet enregistra le chef d’œuvre orchestral de Franz Liszt, Une Faust-Symphonie, qu’il dirigea également durant son dernier concert en tant que directeur musical à la tête de L’Orchestre de la Suisse Romande, le 5 avril. A la fin de son existence, le chef suisse professait une véritable passion pour la musique du compositeur hongrois, dont il louait les audaces harmoniques autant qu’orchestrales. D’un dramatisme alerte et flamboyant, d’une richesse coloriste étonnante (pour seul exemple, le pupitre de cors, fabuleux dans Faust, la première partie), d’une maîtrise architecturale parfaite, la conception d’Ansermet demeure l’une des plus passionnantes par son art fait de concentration et de violence brutes, et surtout par la diversité de ses climats. Gretchen introduit le caractère vraiment intrinsèque à la musique, s’y mêlent tendresse amoureuse et lyrisme teinté d’ironie. Continuer la lecture de Liszt & Magnard : les oubliés d’Ansermet

Wagner : la curiosité Ansermet

1963 : Ansermet fête ses 80 ans. Il explore des répertoires dans lesquels, par bêtise sans doute, il était impensable de l’imaginer au disque. Ainsi des sessions consacrées à Wagner (novembre), Brahms (du 5 au 28 février pour les Symphonies, du 1er au 7 mars pour les deux Ouvertures et les Variations sur un thème de Haydn), Sibelius (Tapiola, Deuxième et Quatrième Symphonies, entre septembre et octobre), ou encore Respighi (Les Pins de Rome et Les Fontaines de Rome, du 18 au 26 janvier). Continuer la lecture de Wagner : la curiosité Ansermet

Moussorgski, les Tableaux : l’univers rugueux d’Ansermet

En 1958, pour les sessions traditionnelles du printemps au Victoria Hall, qui ont lieu cette année-là entre le 1er et le 23 avril, Ernest Ansermet décide d’enregistrer notamment les Tableaux d’une exposition de Moussorgski dans l’orchestration de Ravel, ainsi que La Valse de ce dernier. Le chef était apparemment mécontent du résultat, et ces bandes n’ont jamais été publiées ; le directeur de la Suisse Romande refit donc plus tard, en novembre 1959 les Tableaux, et, d’une suprême manière en avril 1963, l’œuvre de Ravel. Continuer la lecture de Moussorgski, les Tableaux : l’univers rugueux d’Ansermet