Le sacre d’un printemps

À vingt-sept ans, Seiji Ozawa, remplaçant Georges Prêtre qui avait eu la bonne idée de tomber malade, médusa le public du Festival de Ravinia : l’Orchestre Symphonique de Chicago qui y prenait ses quartiers d’été, se trouva face à un brillant jeune homme Continuer la lecture de Le sacre d’un printemps

Pelléas et Mélisande : drame symboliste et musique impressionniste

Pelléas et Mélisande est une œuvre à part dans l’univers lyrique. C’est le seul vrai opéra de Debussy, très caractéristique de son approche musicale que l’on compare souvent pour simplifier à l’impressionnisme. C’est aussi le premier opéra (1902) à marquer la rupture avec les opéras romantiques ou wagnériens Continuer la lecture de Pelléas et Mélisande : drame symboliste et musique impressionniste

Desdemona

Le spectacle pratique et sans complication de Vincent Boussard ne se veut pas immortel : tous les protagonistes en costume de l’époque de Shakespeare, l’omniprésence d’un voile, des lumières troubles, de tempête à peine, tout cela se voit, s’oublie Continuer la lecture de Desdemona

Hors du temps

De son temps de Munich, Christian Thielemann avait commencé sa saga Bruckner, 5e impavide pour Deutsche Grammophon, l’image s’ajoutant pour des 4e et 7e déjà publiées par C Major, où l’espace se creusait, allant jusqu’au vertige dans la 7e. Plus encore que Wagner, il était ici chez lui Continuer la lecture de Hors du temps