S’il est bien une œuvre où le génie de Purcell pour le théâtre se régale, c’est The Fairy Queen : le substrat savoureux apporté par la pièce de Shakespeare lui autorise toutes les audaces.
Les grandes versions de la musique de scène pour A Midsummer Night’s Dream écrite par Mendelssohn à la suggestion de Fréderic-Guillaume de Prusse (il fit représenter la pièce de Shakespeare avec la musique de Mendelssohn dans son nouveau château Continuer la lecture de Songes printaniers→
Un érudit, traducteur de tout Shakespeare en néerlandais, l’ami de Mengelberg et surtout l’admirateur de Mahler, dont il fut proche. Cela aurait pu suffire. Mais non, Alphons Diepenbrock se voulut compositeur. Il fut rien moins qu’un génie et demeure le trésor le plus méconnu de la musique hollandaise post-romantique Continuer la lecture de Mahler amstellodamois→
Étrange de transposer la Sicile pittoresque et bariolée où Shakespeare place l’action de Beaucoup de bruit pour rien en cette grisaille de décor, avec le lourd symbole de ces boîtes que les futurs mariés malgré eux refusent d’ouvrir, symbole probable des carcans de la famille et de la société Continuer la lecture de Sicile grise→
Le spectacle pratique et sans complication de Vincent Boussard ne se veut pas immortel : tous les protagonistes en costume de l’époque de Shakespeare, l’omniprésence d’un voile, des lumières troubles, de tempête à peine, tout cela se voit, s’oublie Continuer la lecture de Desdemona→