Archives par mot-clé : Hervé Niquet

Agonie de la Tragédie Lyrique

En 1762, Gluck avait par anticipation sonné le tocsin pour les anciens genres lyriques avec son Orfeo ed Euridice, mais à l’Académie Royale de Musique, la tragédie lyrique régnait encore en maître, revivifiée par Rameau, Mondonville et leurs successeurs Continuer la lecture de Agonie de la Tragédie Lyrique

Ferveur française

Musique pour l’office des morts et rien que cela, le Requiem qu’Alfred Desenclos composa en 1963 ? Peut-être.

Dans une France dont les services liturgiques n’étaient pas encore bouleversés par l’abrasion de Vatican II, Desenclos écrivait le plus modeste et le plus touchant des Requiem qu’aura connu Paris depuis celui de Fauré Continuer la lecture de Ferveur française

Caterina de Chypre

Finalement, Jacques Fromental Halévy ne fut pas que l’auteur de La Juive, s’il fut effectivement le père d’un seul chef-d’œuvre : sa mise en musique du drame de Caterina Cornaro, sujet traité avec art par Donizetti mais aussi par Franz Lachner ne dépasse pas les conventions à la fois du genre et de l’époque Continuer la lecture de Caterina de Chypre

Les adieux de Gounod

Ultime opéra de Gounod, monté avec faste à Garnier en 1881, l’invraisemblable Tribut de Zamora (les fameuses cent vierges que Cordoue doit payer à Ben Saïd, l’émissaire du Calife) aura été l’occasion d’un spectacle fastueux qui se souvenait Continuer la lecture de Les adieux de Gounod

La courtisane amoureuse

La veine légère – même faussement légère comme ici – chez Saint-Saëns est toujours délicieuse, et cette Proserpine sur le seul papier à musique me charmait déjà. La jolie comédie italienne avec fin tragique que Saint-Saëns brossa sur la tragédie romanesque d’Auguste Vacquerie partit littéralement en fumée ; décor, costume, matériel de musique flambèrent dans l’incendie de l’Opéra-Comique. Continuer la lecture de La courtisane amoureuse