On aura tout écrit sur Arturo Benedetti Michelangeli, tout et son contraire et pas mal de lieux communs, d’ailleurs relatifs plus à sa personne qu’à son art.
Un plein disque de musique de piano d’Albert Roussel – label Véga ou Pleïade, je ne sais plus trop – avait bercé mon enfance. Lélia Gousseau en était l’interprète, juste un nom, pas même une photographie pour mettre un visage sur ce clavier plein de timbres et de caractère, mais si stylé et que je ne pouvais m’empêcher, tout gamin que j’étais encore, de le rapprocher de celui de Marcelle Meyer. Continuer la lecture de Lélia retrouvée→
Martha Argerich chérit sa personne et son art. Cela suffirait à Polina Leschenko pour carte de visite, mais une fois que l’on a découvert l’artiste, on ne peut plus s’en passer. Ce piano si libre, cette main droite si volatile, ce clavier si éruptif sont d’une magicienne. Continuer la lecture de Polina→
Une Tribune des critiques de disques avait placé son Gaspard de la Nuit en tête d’une confrontation épicée juste devant celui de Martha Argerich. Victoire due à l’invention d’un piano simplement incroyable qui change radialement l’écoute que l’on peut avoir de l’instrument, et ouvre tout un champ de possibles. Continuer la lecture de Repousser les limites→
Je l’avoue, depuis la fulgurante intégrale de Cyprien Katsaris pour Teldec enregistrée au long des années quatre-vingt, les Symphonies de Beethoven dans leurs recréations pianistiques par Liszt, avaient quitté ma platine jusqu’à ce que Yury Martynov les revisite sur des pianos historiques. Continuer la lecture de Tout un orchestre→