Fil rouge de ce voyage impromptu, l’Opus 142 : Shai Wosner après son premier album définitif regroupant les Sonates D. 840 et 850, après sa stupéfiante Sonate D. 959 et ses Moments musicaux qui cherchaient le silence, devait revenir à Schubert.
À l’automne dernier, un disque partagé entre Ravel et Debussy m’avait étreint. Gaspard de la nuit, le Premier Livre de Préludes et L’Isle joyeuse par un jeune pianiste russe de haut lignage, Arseny Tarasevich-Nikolaev, rien moins que le petit fils Continuer la lecture de Moscou-Paris→
La vie vous a de ses ironies. Au moment même où paraissait le coffret réunissant ses enregistrements avec l’orchestre symphonique de Birmingham, Louis Frémaux s’éteignait le 20 mars dernier. À quatre-vingt-quinze ans, il quittait ce Val de LoireContinuer la lecture de Le Français de Birmingham→
Voilà une œuvre peu connue, et souvent jugée difficile d’accès. Mais cet opéra de Janáček mériterait d’être bien plus connue et sa relative difficulté d’accès est largement estompée lorsqu’on le donne avec une telle réussite. Ce dernier opéra de Janáček (1930) est inspiré de l’œuvre de DostoïevskiSouvenirs de la maison de morts. Patrice Chéreau explique d’ailleurs que tout le texte est tiré mot pour mot de Dostoïevski, à quelques transitions près ajoutées par Janáček lui-même. Cela en fait, avec l’Elektra de Richard Strauss, l’une des adaptations à l’opéra les plus fidèles à leurs sources littéraires. Comme dans le Billy Budd de Britten, tous les personnages sont des hommes. Et comme Billy Budd, De la maison des morts montre cruauté et détresse dans un univers clos et confiné. Continuer la lecture de Dostoïevski-Janáček par Boulez-Chéreau→
Je me suis toujours demandé pourquoi Günther Herbig était si discret au disque. Une carrière derrière le rideau de fer jusqu’à l’orée des années quatre-vingt n’a pas facilité les choses, ses gravures pour ce qui est devenu Berlin Classics circulaient peu Continuer la lecture de L’infini→