Je crois bien ne m’être jamais totalement remis de cette nuit de novembre où j’ai pour la première fois entendu l’Allegro moderato de la Première Sonate de Rachmaninov en passant et repassant le microsillon RCA de John Ogdon : pochette noire où le profil spectral de Rachmaninov Continuer la lecture de Le vent dans la nuit
Mon piano pour un orchestre
Un roulement de tambour lance la 14e Variation, ses deux claviers fusent, trompettes, hautbois, flûtes, tout un concert de plein air éclate soudain dans ces Goldberg qu’on veut toujours réserver à la chambre, qu’on teinte de couleurs vespérales pour être fidèle Continuer la lecture de Mon piano pour un orchestre
Sans concession
Beethoven aurait-il envoûté les pianistes italiens ? Davide Cabassi nous offrait hier les deux premiers volumes, assez magistralement réalisés, de ce qui semble devoir être à terme une intégrale ; aujourd’hui, Giovanni Bellucci, qui lui a bel et bien bouclé Continuer la lecture de Sans concession
Retour à Schubert
Fil rouge de ce voyage impromptu, l’Opus 142 : Shai Wosner après son premier album définitif regroupant les Sonates D. 840 et 850, après sa stupéfiante Sonate D. 959 et ses Moments musicaux qui cherchaient le silence, devait revenir à Schubert.
Les ultimes Impromptus, eux aussi si justement silencieux Continuer la lecture de Retour à Schubert
Moscou-Paris
À l’automne dernier, un disque partagé entre Ravel et Debussy m’avait étreint. Gaspard de la nuit, le Premier Livre de Préludes et L’Isle joyeuse par un jeune pianiste russe de haut lignage, Arseny Tarasevich-Nikolaev, rien moins que le petit fils Continuer la lecture de Moscou-Paris