Les grandes basses chantantes, Greindl, Hotter, Ridderbusch, s’étaient approprié le répertoire assez vaste des Ballades, fleurons du romantisme germanique, herborisant d’abord chez Carl Loewe. Tout jeune, Dietrich Fischer-Dieskau qui voulait, à toute fin Continuer la lecture de Légendes et contes
Lully ou l’ardeur
Stupéfiant, le grand geste qui ouvre le Dies Irae : c’est comme si Bossuet prêchait sa langue de feu dans la musique de Lully. L’élan et la ferveur dévastatrice que lui imprime Leonardo García Alarcón en change résolument l’aspect Continuer la lecture de Lully ou l’ardeur
Schubert paysagé
Un quasi-silence ouvre ce disque : Evgeni Bozhanov murmure la transcription raréfiée, une essence de notes, que Max Reger aura tirée de Morgen de Richard Strauss, merveille qui étend sur l’auditeur un rêve profond que prolonge encore dans le même tempo large le Poco Allegretto de la Troisième Symphonie de Brahms, toujours résumé au piano avec le même soin minimaliste par Reger. Continuer la lecture de Schubert paysagé
Trésors cachés
Le monde de Proust ? Oui évidemment, mais ce que révèle aujourd’hui le Palazzetto Bru Zane en publiant la première intégrale des Mélodies de Reynaldo Hahn est encore plus important. Il y eut entre Fauré et Debussy Continuer la lecture de Trésors cachés
Temps de Londres
Walter Goehr, qui signa tant de disques stylés pour la Guilde fut, on l’oublie, l’élève de Schoenberg et dès ses vingt ans, chef de l’Orchestre de la Radio de Berlin, se vouant aux œuvres de ses contemporains Continuer la lecture de Temps de Londres