Carlos Kleiber aura révolutionné les Valses et les Polkas des Strauss, les jouant déliées comme du Mozart et électriques comme du Offenbach, leicht, vives, ironiques ou jouisseuses Continuer la lecture de Vienne avant
Ferveur
Pour Hans Rosbaud, ce parangon de la musique de son temps dont le style de direction d’orchestre si clair influença Pierre Boulez, le grand répertoire était un devoir : à la tête de son orchestre de la Sudwestfunk il se devait de présenter au public Beethoven, Brahms, Schubert, Mozart, Haydn, Bruckner même, en les mâtinant de Berg et de Schönberg. Continuer la lecture de Ferveur
L’orchestre de Salomé
L’écho est celui d’une représentation, son de scène, présence du théâtre qui une fois sacrifiée au disque ne tient pas à l’oreille ce que l’œil y mettait, histoire souvent contée Continuer la lecture de L’orchestre de Salomé
Tropisme russe
Il ne faut pas craindre l’ombre de Mstival Rostropovitch pour se lancer dans tout un disque Prokofiev. Bruno Philippe a du y songer, mais la Sinfonia Concertante a en quelque sorte échappé à son destinataire, János Starker se l’est attribuée très tôt Continuer la lecture de Tropisme russe
Concerto gamelan
Un jeu de gamelan immobile, répétitif, hypnotique, fait rêver le deux pianos placés l’un en face de l’autre, une petite accroche des vents, mordante comme une dent de serpent referme l’Allegro ma non troppo de la plus mystérieuse, de la plus insalissable des musiques Continuer la lecture de Concerto gamelan