Tout juste trentenaire, Hannes Minnaar osait enregistrer les Concertos de Beethoven. Historiquement informée (même le grand Steinway de concert fut réglé d’une manière particulière) Continuer la lecture de Impérial
Archives par mot-clé : Annie Fischer
Coda
Le plus beethovénien des cinq ? C’est ce qu’affirmait Géza Anda qui le jouait plus que les quatre autres. Martin Helmchen, dès son entrée ténébreuse, n’est pas loin de retrouver l’ardeur épique que le Hongrois y mettait Continuer la lecture de Coda
Ferveur
Pour Hans Rosbaud, ce parangon de la musique de son temps dont le style de direction d’orchestre si clair influença Pierre Boulez, le grand répertoire était un devoir : à la tête de son orchestre de la Sudwestfunk il se devait de présenter au public Beethoven, Brahms, Schubert, Mozart, Haydn, Bruckner même, en les mâtinant de Berg et de Schönberg. Continuer la lecture de Ferveur
La Magicienne
Haendel, Beethoven, Schubert, ce serait un programme pour Wilhelm Kempff si ne s’y ajoutaient les Quinze Chansons populaires hongroises de Bartók.
Ce 15 janvier 1959, à Paris, Annie Fischer était dans un de ses jours de folie Continuer la lecture de La Magicienne
Annie chez elle
Le son d’abord, ce piano plein et éclatant dont la profondeur harmonique diffuse dans les phrasés les plus lumineux cette ombre à peine suggérée. C’est tout Mozart, et c’est tout Annie Fischer, qui fut l’une des interprètes d’élection des concertos, pas une intégraliste mais une fidèle à certains opus, à la manière de Clara Haskil. Continuer la lecture de Annie chez elle