Outre qu’elles soient belles comme des Modigliani, Maria et Nathalia Milstein ont un autre charme peut-être plus décisif encore : elles s’adonnent à leur tropisme Ravel.
Leur duo s’était formé au disque, d’abord pour le Rigoletto scaligère de Rafael Kubelik, puis sous la baguette de Sir Georg Solti dans un Don Carlo devenu légendaire : Carlo y était l’Infant, Dietrich le Marquis de Posa dans la prison qui verrait bientôt le meurtre du second. Continuer la lecture de Frères de voix→
Cinquante-deux Sonates. Au fond, le chiffre importe peu, ce qui importe c’est le voyage. Lucas Debargue qui avait fréquenté si intimement les sortilèges de magie noire du Ravel de Gaspard de la Nuit pouvait-il être chez lui dans l’univers solaire de Scarlatti ? Continuer la lecture de Intemporel→
Qui pourrait contester ce fait établi : János Starker s’était, croyais-je pour toujours, approprié la Sonate pour violoncelle seul de Zoltán Kodály. Beaucoup, et les plus grands violoncellistes d’abord Continuer la lecture de Ivresse→
Tout jeune homme, Claudio Abbado enregistrait parmi ses premiers disques pour Decca une Première Symphonie de Bruckner alerte, vive, brillante : son tempérament naturellement fougueux y épousait en quelque sorte celui du compositeur et trouvait Continuer la lecture de Se souvenir→