Quoi dans l’œuvre de Chopin de plus insaisissable, et de plus musicalement difficile, que la Polonaise-fantaisie ? Rien. Je connais pléthore de pianistes qui s’y cassent les doigts (mais surtout l’art) dès les premiers accords. On n’entre pas ici par force Continuer la lecture de Thérapie Chopin
Les secrets de Don Manuel
Par deux fois, Ernest Ansermet grava avec son Orchestre de la Suisse Romande ce Tricorne qu’il avait créé, en monophonie avec Suzanne Danco, puis repris avec Teresa Berganza pour la stéréophonie mythique de Decca, gravure immaculée demeurée référence. Continuer la lecture de Les secrets de Don Manuel
L’équilibre du rêve
Basses profondes mais légères, main droite qui déploie son ascension mélodique, une douceur qui serait la nature même du son, jamais l’Allemande de la Suite française en mi bémol majeur n’aura trouvé ce ton de choral consolateur Continuer la lecture de L’équilibre du rêve
Sombre clarté
Le plus français des Nééerlandais ? Ou le plus anglais ? La perfection des orchestrations d’Hendrik Andriessen surprend toujours, harmonie claire mais contrepoint tonnant, couleurs à profusion mais comme contenue dans une langue abrasive Continuer la lecture de Sombre clarté
Irma
Il y a parfois des miracles. Je me souviens encore d’Irma Kolassi un jour où je travaillais avec elle L’Invitation au voyage dans son studio du Boulevard Pereire. Avant « Les soleils mouillés », elle s’interrompt au piano – car elle était également une pianiste émérite Continuer la lecture de Irma