La petite tempête circulaire qui ouvre la Waldstein indique immédiatement le degré de « beethovénisme » du pianiste qui la joue : elle doit être fantasque, c’est ici que Beethoven ouvre la porte sur d’autres mondes, que se crée ex-abrupto une autre grammaire Continuer la lecture de Né pour Beethoven
Panthéisme
Longtemps l’unique titre de gloire de Siegmund von Hausegger fut d’avoir gravé en 1938 le premier enregistrement de la 9e Symphonie de Bruckner dans l’état où le compositeur l’avait laissée plutôt que dans la réalisation de Ferdinand Löwe Continuer la lecture de Panthéisme
Un génie hongrois
La poignée de Sonates de Beethoven enregistrées par Andor Földes pour la Deutsche Grammophon au début de la stéréophonie aura bercé mon enfance, sous étiquette Heliodor ou Résonance.
Réservés au marché allemand Continuer la lecture de Un génie hongrois
Nietzche encore
À Munich, Bernard Haitink délivrait voici peu une version limpide de la plus complexe symphonie jamais coulée de la plume de Gustav Mahler, cette Troisième qui était depuis son enregistrement avec le Concertgebouw en quelque sorte sa symphonie fétiche Continuer la lecture de Nietzche encore
Requiem
Le 31 mai dernier, Jiří Bělohlávek cédait à ce cancer qui ces derniers temps avait tant changé son visage, l’émaciant, lui donnant un air ascétique que jusque-là son abondante chevelure, ses yeux rieurs, son côté éternel jeune adolescent un peu mal fagoté avaient si habilement masqué.
Il aura passé sa vie entière immergée dans la musique Continuer la lecture de Requiem