C’était fatal, ce démiurge infernal à l’égo revendiqué ne pouvait que céder à la tentation Mahler. Après tout, Teodor Currentzis est un génie à sa façon, et en quelque sorte ce disque le prouve.
Jusqu’à la composition de Salomé, Richard Strauss était un compositeur post-romantique brillant qui s’était illustré par de nombreux poèmes symphoniques très appréciés (Don Juan, Till l’espiègle, Don Quichotte …). Ces œuvres magnifiques Continuer la lecture de L’opéra allemand retourne à l’Antiquité→
Écrit pour renouveler le succès romain d’Ercole sul Termodonte, Il Giustino n’avait connu au disque que deux fortunes relatives : Alan Curtis et son petit orchestre gris-trottoir soutenait une distribution modeste en coupant allégrement dans la partition Continuer la lecture de Justin→
1736, Bach vient d’être honoré du titre de « Compositeur royal » par Auguste III, mais il continue à composer pour le Café Zimmermann, imperturbablement : à Saint-Thomas le petit théâtre des Cantates, à l’estaminet le plaisir d’écrire des musiques pour les connaisseurs Continuer la lecture de Flûte française→
Pour le Concerto pour violon de Benjamin Britten, longtemps mal aimé au disque et gravé par les seuls Mark Lubotsky et Ida Haendel (et en concert par Wanda Wilkomirska qui y était fabuleuse, une captation sous la baguette de Witold Rowicki a été révélée voici peu), la cause est désormais entendue : il est entré au répertoire de tous les grands violonistes de la nouvelle génération qui se battent pour l’enregistrer, Frank Peter Zimmermann en ayant signé la version absolue. Continuer la lecture de Le violon de Britten→