Ultime opéra de Gounod, monté avec faste à Garnier en 1881, l’invraisemblable Tribut de Zamora (les fameuses cent vierges que Cordoue doit payer à Ben Saïd, l’émissaire du Calife) aura été l’occasion d’un spectacle fastueux qui se souvenait Continuer la lecture de Les adieux de Gounod
Archives de catégorie : Discophilia. Les chroniques de Jean-Charles Hoffelé
Jean-Charles Hoffelé nous raconte ses écoutes, ses coups de coeur, ses déambulations dans la grande histoire de l’enregistrement du disque classique
Tropisme Mahler
C’était fatal, ce démiurge infernal à l’égo revendiqué ne pouvait que céder à la tentation Mahler. Après tout, Teodor Currentzis est un génie à sa façon, et en quelque sorte ce disque le prouve.
Alors qu’il déchaînait des tempêtes dans Dido & Aeneas de Purcell Continuer la lecture de Tropisme Mahler
Justin
Écrit pour renouveler le succès romain d’Ercole sul Termodonte, Il Giustino n’avait connu au disque que deux fortunes relatives : Alan Curtis et son petit orchestre gris-trottoir soutenait une distribution modeste en coupant allégrement dans la partition Continuer la lecture de Justin
Flûte française
1736, Bach vient d’être honoré du titre de « Compositeur royal » par Auguste III, mais il continue à composer pour le Café Zimmermann, imperturbablement : à Saint-Thomas le petit théâtre des Cantates, à l’estaminet le plaisir d’écrire des musiques pour les connaisseurs Continuer la lecture de Flûte française
Le violon de Britten
Pour le Concerto pour violon de Benjamin Britten, longtemps mal aimé au disque et gravé par les seuls Mark Lubotsky et Ida Haendel (et en concert par Wanda Wilkomirska qui y était fabuleuse, une captation sous la baguette de Witold Rowicki a été révélée voici peu), la cause est désormais entendue : il est entré au répertoire de tous les grands violonistes de la nouvelle génération qui se battent pour l’enregistrer, Frank Peter Zimmermann en ayant signé la version absolue. Continuer la lecture de Le violon de Britten