Franziska Pietsch avait signé une version stupéfiante des Sonates, la voici abordant les Concertos du même archet tranchant et plein, moins vert, moins âpre. L’orchestre embellirait-il sa sonorité naturellement mordante ?
Écrivant son Premier Concerto, Sergei Profofiev avait dans l’oreille la sonorité ailée, la chanterelle flûtée de Pavel Kochanski, qui inspira aussi le violon funambule du Premier Concerto de Karol Szymanowski. Une fois le compositeur installé en Union SoviétiqueContinuer la lecture de Le violon funambule→
Le premier volume (lire la chronique ici) de l’intégrale m’avait esbaudi, avec ses angles, sa furia, ses persifflages, son piano marteau et son orchestre enclume. Quelque chose de radical, de cruel, tellement Prokofiev dans l’ardeur même des sonorités Continuer la lecture de Lignes et points→
L’art de John Browning a toujours souffert d’un malentendu. Parce qu’il avait les meilleurs doigts du monde, un jeu parfait, une carrure d’athlète, parce que, ne jouant que le Troisième Concerto de Prokofiev, il apprit en un temps record pour le disque Continuer la lecture de Le piano pense→
Lors de ses tournées à Prague, au cours des années cinquante, Jean-Pierre Rampal se lia d’une amitié enthousiaste avec Milan Munclinger. Ils réalisèrent un des plus beaux disques de la série Musica Antiqua Bohemica couplant Continuer la lecture de La flûte de la Moldau→