Tout Schubert pourrait tenir dans la première page de la grande Sonate en sol majeur, dans ces accords qui cherchent l’ombre et trouvent l’indicible. Qui les murmure a ici tout compris.
Dès les premières mesures, Ingrid Fliter donne le ton : emporté, tendu, son Concerto de Schumann cherche et trouve une expression dramatique que je n’y avais plus entendue depuis Annie Fischer. Quelque chose de sombre Continuer la lecture de Appassionata→
Nicholas Angelich entre dans la Sonate de Liszt à pas comptés : tempo larges, phrasés nobles, son profond et doré, quelque chose d’Arrau passe ici, la tension en moins. C’est bien le seul bémol que je pourrais mettre à l’admirable si mineurContinuer la lecture de Dédicaces→
Le thème pathétique qui ouvre la Sonate en fa dièse mineur de Schumann résonne toujours dans mon imaginaire sous les doigts de Vladimir Sofronitsky. Ce chant altier et tourmenté qui roule sur un océan de tempête contenu par les figures obsessives Continuer la lecture de Mon Dieu→
Eugene Istomin ? Le pianiste du trio qu’il forma avec Isaac Stern et Leonard Rose, voilà le seul titre de gloire de ce musicien hors pair qui fut le plus discret des concertistes américains apparus au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Éclipsé Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 25 : Le cas Istomin→