Depuis 1969, Emil Gilels était chez lui à Salzbourg, et plus même que Sviatoslav Richter. Le concertiste avait frappé fort dès 1969, George Szell qui avait enregistré avec lui à Cleveland les cinq Concertos de Beethoven l’y imposant dans les deux premiers à l’été de 1969. Il était entré dans sa cinquantaine, et les mélomanes du festival l’entendaient alors qu’il avait passé son art au tamis d’un certain classicisme. Continuer la lecture de Tel qu’en lui-même
Archives par mot-clé : Johannes Brahms
Nuit et crépuscule
Symphonie ou quatuor ? Les Berg ont fait leur révolution dans les trois Quatuors de Brahms, les jouant amples et burinés, y faisant entrer tout le son d’un orchestre (et la captation des ingénieurs de Teldec les y aidait). Continuer la lecture de Nuit et crépuscule
Les Adieux à Vienne
Un cycle Beethoven parfait, où sa battue claire avait rencontré l’instrument idéal, un seul disque Schubert, un doublé Berlioz, au moment de quitter les Symphoniker, voici que Philippe Jordan ajoute en guise de cadeau d’adieux les Symphonies de Brahms.
Pas un gramme de brume, rien d’hanséatique Continuer la lecture de Les Adieux à Vienne
Le maître du temps
Sunwook Kim entre après l’orage en élargissant le temps, ou plutôt en le modelant. Il n’entre pas droit, où en pressant comme certains pour affirmer que le concerto est d’abord leur pré-carré Continuer la lecture de Le maître du temps
Bartók et pas seulement
Bartók évidemment, la grande anthologie des œuvres pour piano où pas un opus d’importance ne manque, reste ce phare, qui ancra dans les discothèques des mélomanes des années cinquante le nom d’Andor Földes, au point d’éclipser le reste de son héritage discographique. Continuer la lecture de Bartók et pas seulement