Auteur de deux disques Rameau au discours aussi singulier qu’assumé, le premier album de Natacha Kudritskaya pour Deutsche Grammophon serait-il un coup de maître ?
Thème : la nuit, mais la nuit noire : même en caressant l’innocent Clair de lune de la Suite bergamasque, la pianiste Continuer la lecture de Nuit noire→
Sabine Weyer entre dans la Suite en la lentement, comme célébrant un mystère. Son Rameau, si divers de timbres, articulé dans la profondeur du clavier, pourrait se résumer dans ce Prélude si ombreux dont même la partie vive s’écoule, fluide, rapide, d’un toucher quasi rêvé. Continuer la lecture de À la française→
Hervé Billaut ouvre son disque Dukas par la question sempiternellement répétée du motif du faune, signature sonore de l’œuvre que le compositeur d’Ariane et Barbe Bleue écrivit à la mémoire de Claude Debussy. « La plainte, au loin, du faune… »Continuer la lecture de Piano-Symphonie→
Coda de la première partie du Sacre : la transe de la Danse de la Terre saisit les claviers de Jean-Efflam Bavouzet et de François-Frédéric Guy. Ils respectent à la lettre l’indication de Stravinski : « prestissimo ». C’est l’affolement du rythme, et à les écouter, le souffle vous manquera. Continuer la lecture de Deux pianos dansent→
À chaque fois que je m’immerge dans les Pièces lyriques de Grieg, elles m’émerveillent. La variété des registres poétiques, l’écriture pianistique harmoniquement si novatrice à laquelle Debussy s’abreuva pour ses Préludes, l’hésitation entre musique illustrative et musique évocatrice, tout demande un très grand pianiste. Continuer la lecture de Les autres Préludes→