Ultime opéra de Gounod, monté avec faste à Garnier en 1881, l’invraisemblable Tribut de Zamora (les fameuses cent vierges que Cordoue doit payer à Ben Saïd, l’émissaire du Calife) aura été l’occasion d’un spectacle fastueux qui se souvenait Continuer la lecture de Les adieux de Gounod
Tropisme Mahler
C’était fatal, ce démiurge infernal à l’égo revendiqué ne pouvait que céder à la tentation Mahler. Après tout, Teodor Currentzis est un génie à sa façon, et en quelque sorte ce disque le prouve.
Alors qu’il déchaînait des tempêtes dans Dido & Aeneas de Purcell Continuer la lecture de Tropisme Mahler
L’opéra allemand retourne à l’Antiquité
Jusqu’à la composition de Salomé, Richard Strauss était un compositeur post-romantique brillant qui s’était illustré par de nombreux poèmes symphoniques très appréciés (Don Juan, Till l’espiègle, Don Quichotte …). Ces œuvres magnifiques Continuer la lecture de L’opéra allemand retourne à l’Antiquité
Justin
Écrit pour renouveler le succès romain d’Ercole sul Termodonte, Il Giustino n’avait connu au disque que deux fortunes relatives : Alan Curtis et son petit orchestre gris-trottoir soutenait une distribution modeste en coupant allégrement dans la partition Continuer la lecture de Justin
Flûte française
1736, Bach vient d’être honoré du titre de « Compositeur royal » par Auguste III, mais il continue à composer pour le Café Zimmermann, imperturbablement : à Saint-Thomas le petit théâtre des Cantates, à l’estaminet le plaisir d’écrire des musiques pour les connaisseurs Continuer la lecture de Flûte française