Juin 2016, Chicago, Riccardo Muti parvient aux dernières mesures de l’Adagio de la 9e Symphonie d’Anton Bruckner, ce cercle éternel que le silence peine à dissoudre. Quelle émotion !, que je n’avais plus ressentie depuis qu’un autre chef d’orchestre italien Continuer la lecture de Année Bruckner
Mystère Debussy
Voici peu, Hypérion offrait à Steven Osborne quasi le même programme (voir ici), disque opulent où le pianiste anglais osait un Debussy fils des Fauvistes plutôt que des Impressionnistes.
À son envers total, Stephen Hough, de son clavier ductile, nous fait son Debussy sur les pointes des timbres, danseur subtil Continuer la lecture de Mystère Debussy
Revenu des ombres
Un jeune homme anglais doté d’une certaine aisance financière, homosexuel notoire, tout à fait à l’écart de la vie sociale londonienne, reclus dans son somptueux studio de musique aménagé dans la propriété familiale, aura composé une œuvre importante, absolument hors des préoccupations esthétiques de son époque, un peu à l’image de celui que bâtit Joseph Holbrooke. Un grand opéra (The Cenci, d’après Shelley Continuer la lecture de Revenu des ombres
Premiers concertos
J’ai appris mon Jeunehomme avec les 78 tours de Gieseking et de Rosbaud : cette manière de jouer et de phraser léger, de ne rien souligner, de ne pas solliciter l’expression, de laisser l’émotion paraître sans rien accentuer Continuer la lecture de Premiers concertos
Grand sextuor
Le Festival de Spannungen, invention de Lars Vogt, serait-il en passe de devenir le Marlboro européen ? Les éditions se suivent, agrégeant progressivement la fine fleur des instrumentistes de la nouvelle génération.
Cette fois, c’est autour d’Aaron Pilsan Continuer la lecture de Grand sextuor