Ewigkeit

Ironie du destin, Rudolf Kempe n’aura pas eu le temps de voir publier la somme Richard Strauss qu’il engrangea quatre années durant avec sa chère Staatskapelle de Dresde. La mort le cueillit le 12 mai 1976, à soixante-cinq ans !, la pleine force de l’âge pour les chefs d’orchestre. Continuer la lecture de Ewigkeit

Concertos hongrois

Je sais le goût d’Augustin Hadelich pour les concertos de la seconde moitié du XXe siècle : il joue avec un grand sens poétique L’Arbre des songes de Dutilleux et enflamme le Concerto de Thomas Adès, il fallait bien qu’un jour il enregistre celui de Ligeti où un ménestrier fou est pris dans le piège d’un orchestre silencieux ou monstrueux. Continuer la lecture de Concertos hongrois

La beauté du sombre

Rudolf Serkin aura convaincu CBS d’enregistrer ce vaste concerto alors que plus personne ne le jouait – on était en 1959 – sinon Eduard Erdmann et Erik Then-Berg en Allemagne. L’oeuvre était quasiment inconnue aux Etats-Unis Continuer la lecture de La beauté du sombre