Le spectacle ne serait-il qu’un décor ? Je le crains en voyant ce manoir edwardien ruiné, qu’une guerre apocalyptique semble avoir dévasté, mais dès les premiers mots de Siegmund, Keith Warner impose sa direction d’acteur subtile, qui appuie ses sentiments sur les mots de Wagner autant que sur sa musique Continuer la lecture de Le pardon du père
L’Ecclésiaste
Brahms dirigea la première du Requiem allemand le 10 avril 1868 dans le chœur de la Cathédrale de Brême, manquait alors « Wie lieblich sind deine Wohnungen » qu’il ajoutera pour la création au Gewandhaus de Leipzig une année plus tard Continuer la lecture de L’Ecclésiaste
Jeu à cinq
Le même Beethoven ? Un abîme disjoint la partition heureuse, qui flâne comme une sérénade de Mozart du Quintette en ut majeur (1801) et le sombre, intense, explosif Quintette en ut mineur. Pourtant, si ces deux opus sont distants Continuer la lecture de Jeu à cinq
Jeune héros
La Sonate en si mineur est un piège, le virtuose peut s’y déboutonner, l’artiste s’y perdre. Dès les premières notes venues du silence, mais mordantes pourtant, je sais que cette Sonate là ne sera pas une fois de plus ce prétexte Continuer la lecture de Jeune héros
Pompes et drames
Année Beethoven ? Riccardo Chailly préfère Cherubini, quoi de plus logique une fois revenu dans son cher Milan, enfin présidant aux destinées de La Scala. Alors Medea ? Lodoïska ?
Non, mais les deux visages de l’orchestre de Cherubini délivré de la fosse Continuer la lecture de Pompes et drames