Tant auront transformé la Cinquième Symphonie en un barnum ! Aziz Shokhakimov prend le contrepied, annule toute enflure, raffinant l’orchestre dépressif que Tchaikovski y aura inventé et qui anticipe dans la conduite si sentie du jeune chef Continuer la lecture de Introspection
Chambre ardente
Le chef-d’œuvre lyrique d’Hindemith ? Certains rétorqueront que les petits opéras des années vingt sont plus radicaux, que le vrai génie lyrique d’Hindemith sera parvenu à destination plus tard, avec Mathis der Maler, et plus tard encore avec l’élévation spirituelle, et surtout cosmique, de Die Harmonie der Welt. Continuer la lecture de Chambre ardente
Cœur brûlant
Le grand baryton au grain serré, au vibrato de pure émotion de Christian Immler m’avait saisi jadis dans un album BIS où il révélait un grand bouquet de poèmes de Heinrich Heine mis en musique par Robert Franz. Continuer la lecture de Cœur brûlant
Symphonie dramatique
Berlioz n’aura pas écrit son orchestre le plus révolutionnaire dans sa Symphonie fantastique : c’est Shakespeare, malgré le texte médiocre d’Emile Deschamps, qui le lui inspirera au long de la très libre adaptation de Roméo et Juliette, une symphonie dramatique comme aussi La Damnation de Faust. Continuer la lecture de Symphonie dramatique
Journaux intimes
Deux cycles ? Deux journaux de la création fauréenne sur l’orbe d’une vie, que Marc-André Hamelin confronte. Fauré les avait voulues en total imper et majoritairement en armature mineur, piano sombre dès le Premier Nocturne, et qui ira s’élargissant Continuer la lecture de Journaux intimes