Qu’on ne croie pas ici à quelques turqueries, le piment revendiqué par ce disque est celui des alliages instrumentaux qui aura fait le sel de l’efflorescence des pièces d’orchestre dans l’Europe du XVIIIe siècle. Le programme est habilement composé Continuer la lecture de Europe pimentée
Le trajet de la comète
Le violoncelle émerge d’une machine céleste que l’orchestre rumine, mouvement qui se ralentit, se distend, jusqu’à ce qu’un concert mi-étoiles mi-oiseaux ne vienne consteller ce cosmos de sons. Quelle œuvre, qui dans son Finale invite la part dansante d’un raga stylisé Continuer la lecture de Le trajet de la comète
Paysages de crépuscules
Le piano d’abord : un Steinway de 1956, tout entier boisé, sans clairon, d’une palette aux subtilités à nulle autre pareilles, et qui chante, avec un medium d’une présence éclairante. Fabian Müller a trouvé son instrument, mieux qu’un piano, un médium. Continuer la lecture de Paysages de crépuscules
Découverte
Inépuisable le continent des grands motets des XVIIe et XVIIIe siècles ? La découverte, puis l’enregistrement en première mondiale de ces deux opus de Joseph Valette de Montigny le laissent accroire. Le grand faste du Surge propera, avec son vaste orchestre Continuer la lecture de Découverte
Lumière
Le Prélude du Tombeau de Couperin fuse de pupitres en pupitres, le geste de Sakari Oramo, élégant, léger, modelant les timbres jusqu’au trait de la harpe et au dernier trille qui s’évapore, teinte d’un tendre mystère cette échappée belle. Continuer la lecture de Lumière