Les Mirages ? L’Horizon chimérique ? Non, voulant herboriser Fauré par ses poètes, Marc Mauillon choisit les mélodies les plus aisées à entendre, mais à chanter ?
Pari difficile pour tout ténor non tchèque : incarner le jeune homme du Journal d’un disparu où Leoš Janáček résuma son art de mettre des notes sur les phonèmes moraves et de résumer à une voix son théâtre le plus intime Continuer la lecture de Se perdre→
Jean-Philippe Collard en avait fait, je crois bien, son premier disque (les Barcarolles de Fauré suivront de peu), plus personne n’avait osé commencer par les deux opus emblématiques du piano de Rachmaninov composés de part et d’autre de la Grande Guerre, Alberto Ferro l’ose. Qui s’étonnerait de voir un pianiste italien se brûler à des œuvres Continuer la lecture de Débuts→
Ce sont les débuts de Karłowicz, deux recueils datant de sa vingtième année, nostalgiques portant l’empreinte du mal du pays alors qu’il vit à Berlin, où passent quelques souvenirs des Tatras, merveilles pudiques sur lesquels Piotr BeczałaContinuer la lecture de Chants polonais→
Au début des années 2010, Sony publia une intégrale des Symphonies de Beethoven où Christian Thielemann ne renouait pas avec une tradition furtwänglérienne à laquelle tant l’associent par pur fantasme, mais imposait son propre monde Continuer la lecture de Trois fois neuf→