Pan

Deux compositeurs. Avant que les chemises brunes ne forcent Paul Frankenburger à l’exil en terre d’Israël, le jeune homme inscrivait son œuvre dans le grand concert de la modernité formé à la suite de la Seconde Ecole de Vienne. Mais Munichois de naissance, il entendait aussi les audaces de Franz Schreker et Continuer la lecture de Pan

Légendes de Bohème

Le plus beau concerto pour violon du répertoire romantique ? Je le crois bien, à égalité avec celui de Brahms. L’un et l’autre ont leurs muses tziganes, et en fait plus encore celui de Brahms (et un peu forcé, cantonné au Finale) que celui de Dvořák Continuer la lecture de Légendes de Bohème

Conte nocturne

Romantique Christian Thielemann ? Ses Gurre-Lieder tirés au cordeau, d’une précision fanatique, feront mentir la légende. Au revers du poème gothique qu’exaltait János Ferencsik dans la nuit sans lune du génial concert danois publié par EMI, Thielemann met tout en lumière jusqu’à risquer la radiographie. Continuer la lecture de Conte nocturne

Le maître des claviers

Bach admirait les talents de claviériste de Haendel, à l’orgue comme au clavecin, mais le théâtre allait ravir le jeune homme, le détournant vers un monde que Bach n’ignorera pas au point qu’on peut croire : le journal de ses cantates est aussi un théâtre.

Mais revenons à Haendel. Les clavecinistes imposant les merveilleux décors sonores que les instruments « historiques » pouvaient enfin faire paraître grâce à la magie des micros Continuer la lecture de Le maître des claviers