L’année de ses trente ans, Schubert se tourna vers son piano, où plutôt vers celui de son ami Schober, grand instrument dôté de six octaves, qui offrait au compositeur des horizons nouveaux.
Pas moins de six Sonates virent le jour en 1817, Edda Erlendsdóttir en choisit trois, où le piano de Schubert quitte son objet Continuer la lecture de 1817→
Après la France de Couperin, l’Italie de Vivaldi. Benjamin Alard continue d’herboriser chez le jeune Bach qui faisait déjà son miel de concerts des goûts étrangers, manière de former sa langue même chez celles des autres. Transcrire chez lui n’est jamais copier Continuer la lecture de Bach le Vénitien→
L’année Beethoven vient de s’achever, Adam Golka commence son intégrale des sonates. Contretemps ? Conscience plutôt que l’œuvre beethovénienne n’a cure des contingences. Dès le Grave de la « Pathétique » où les accords creusent le son Continuer la lecture de Opus 1→
Deux compositeurs. Avant que les chemises brunes ne forcent Paul Frankenburger à l’exil en terre d’Israël, le jeune homme inscrivait son œuvre dans le grand concert de la modernité formé à la suite de la Seconde Ecole de Vienne. Mais Munichois de naissance, il entendait aussi les audaces de Franz Schreker et Continuer la lecture de Pan→
Le plus beau concerto pour violon du répertoire romantique ? Je le crois bien, à égalité avec celui de Brahms. L’un et l’autre ont leurs muses tziganes, et en fait plus encore celui de Brahms (et un peu forcé, cantonné au Finale) que celui de DvořákContinuer la lecture de Légendes de Bohème→