Les accords abrupts qui ouvrent le Concerto pour deux pianos font un peu craindre le pire, Poulenc lui-même, sans son Jacques Février, n’est pas si à son aise, mais l’excellente Evelyne Crochet va vite l’assurer Continuer la lecture de Gloria
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La grande Lili
À la fin, elle qui jouait Bartók et Beethoven, Mozart lui aura été mieux que son compositeur chéri, un autre soi-même, et ses Concertos enregistrés modestement à Vienne, avec un orchestre modeste et un chef modeste, le pain quotidien. Continuer la lecture de La grande Lili
Mozart et André
André Tchaikowsky avouait préférer par-dessus tout le piano de Mozart. Il le jouait avec une divine simplicité qu’illustrèrent deux disques de sonates et de pièces diverses enregistrés pour la RCA puis à Paris pour La Voix de son maître. Seul devant les micros, il dévoilait un Mozart plutôt sombre, d’une confondante maîtrise stylistique, très personnel de phrasés et d’accents. Continuer la lecture de Mozart et André
Annie chez elle
Le son d’abord, ce piano plein et éclatant dont la profondeur harmonique diffuse dans les phrasés les plus lumineux cette ombre à peine suggérée. C’est tout Mozart, et c’est tout Annie Fischer, qui fut l’une des interprètes d’élection des concertos, pas une intégraliste mais une fidèle à certains opus, à la manière de Clara Haskil. Continuer la lecture de Annie chez elle