Un premier album confrontant Bach et Ligeti m’avait sacrément tiré l’oreille : sonorité magique, couleurs à foison, sens de la narration : un nouveau grand du piano apparaissait. En plus de cela compositeur, comme le démontrait au centre du disque une Fantasy on B.A.C.H. Continuer la lecture de La révélation Armstrong
Archives par mot-clé : Sony Classical
De l’art de bien rééditer, vol. 21 : Jean Martinon à l’O.R.T.F
Les mariages de labels ont parfois du bon. Dans le cas de la postérité discographique de Jean Martinon, cela tient quasiment du miracle. Après les sommes Universal réunies par Cyrus Mejer-Homji en Australie pour les legs Philips et Deutsche Grammophon, et la saga Chicago republiée exemplairement pas Sony, voici que EMI l’éditeur de ses dernières années – une part des enregistrements regroupés ici fut réalisé alors que Martinon souffrait d’un cancer des os, impossible de le deviner à l’écoute de gravures aussi rayonnantes – regroupe sous son nouveau sigle Warner ses célébrissimes gravures en les augmentant du legs Erato, bien plus oublié sinon des discophiles japonais. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, vol. 21 : Jean Martinon à l’O.R.T.F
Du Bonheur
Sir Roger Norrington n’en est pas à son coup d’essai discographique chez Haydn : son intégrale des Symphonies londoniennes avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Stuttgart, captée en concert en 2009, tout en saillies et en rythmes, passa inexplicablement inaperçue, du moins en France. Continuer la lecture de Du Bonheur
L’impossibilité de finir
Vladimir Feltsman a trouvé en Nimbus un éditeur fidèle, qui accueille chacun de ses projets avec attention : piano parfaitement réglé ; prise de son subtile et naturelle, réalisée dans le studio où jadis Vlado Perlemuter enregistrait sa fameuse Continuer la lecture de L’impossibilité de finir
Deux fois Sacre
Jeune homme, David Zinman fut l’élève puis l’assistant de Pierre Monteux à Londres. C’est de Monteux qu’il apprit cet art d’une balance d’orchestre claire, où tout s’entend. Une des confessions les plus inattendues qu’il reçut de son mentor, fut son désamour du Sacre du printemps, alors même qu’il continuait de le diriger : on ne renie pas un chef-d’œuvre que l’on a créé. Continuer la lecture de Deux fois Sacre