Un quasi-silence ouvre ce disque : Evgeni Bozhanov murmure la transcription raréfiée, une essence de notes, que Max Reger aura tirée de Morgen de Richard Strauss, merveille qui étend sur l’auditeur un rêve profond que prolonge encore dans le même tempo large le Poco Allegretto de la Troisième Symphonie de Brahms, toujours résumé au piano avec le même soin minimaliste par Reger. Continuer la lecture de Schubert paysagé
Archives par mot-clé : Johannes Brahms
Passacaille et paysages
Passons sur L’Horloge de Haydn, l’orchestre s’y chauffe, voir s’y échauffe parfois, Klemperer est un peu assis sinon dans le Finale, et puis même pour mes oreilles si confites en enregistrements historiques pour les symphonies de Haydn Continuer la lecture de Passacaille et paysages
Symphonie de piano
Brahms fit sa révolution avec la Troisième Sonate : cinq mouvements avec avant le Finale ce « Rückblick » où le temps s’arrête et où la silhouette de Schumann paraît – moment sidérant. Nelson Goerner la joue comme il est, classique, et réfléchi Continuer la lecture de Symphonie de piano
Ewigkeit
Au moment où Daniel Harding a décidé de tutoyer les cieux, le voici qui, de son fief suédois, décide de prier Dieu. Comme Wilhelm Furtwängler avant lui, c’est donc à Stockholm qu’il aura décidé d’enregistrer son Requiem allemand, à la différence que Furtwängler fut capté en concert. Continuer la lecture de Ewigkeit
Intermèdes
Glenn Gould l’avait osé : prendre dans les opus de Brahms les Intermezzos, les jouer pour leur esthétique du transitoire, quasi comme des ellipses de musique, mais il en était resté à dix, durée du microsillon oblige.
Evgeni Koroliov en propose dix-neuf sur deux CDs Continuer la lecture de Intermèdes