Retour pour une dizaine de jours dans cet endroit exceptionnel qu’est l’Historischer Reitstadel de Neumarkt in der Oberpfalz, pour une nouvelle série d’enregistrements. Cinq pianistes d’horizons divers se succèderont entre les 1er et 11 novembre prochains, parmi lesquels trois nouveaux artistes qui rejoignent l’écurie Artalinna : l’extraordinaire pianiste chinoise Ran Jia, ainsi que l’élégant Florian Noack et l’étonnant Benedek Horváth, et l’ingénieur du son Frédéric Briant assurera une nouvelle fois la réalisation technique de tous ces projets. Continuer la lecture de Retour d’Artalinna à Neumarkt
Sous Mozart, Reicha
Reicha fréquenta à Bonn, deux années durant, Beethoven, son ombrageux contemporain. On assure qu’ils étaient amis. Il lui survivra dix années. Retour à Vienne en 1802 après avoir vécu deux années à Paris.
Le souvenir de Mozart le hante, et sa musique Continuer la lecture de Sous Mozart, Reicha
De l’art de bien rééditer, Vol. 5 : Le pianiste que le piano n’aimait pas
À la mémoire de Nicolas Baron, le meilleur d’entre nous
Nouveau volume dans la série des coffrets « American Pianists » que Sony publie régulièrement : Charles Rosen, en 21 CD. Même principe, pochette des microsillons originaux, remastering soignés, appareil critique exemplaire, un must have pour tous ceux qui cherchaient depuis des lustres ses enregistrements pour la plupart disparus avec le microsillon. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 5 : Le pianiste que le piano n’aimait pas
The Young Neumann
Aubaine : Supraphon regroupe en une mince boîte de 6 CD les premiers enregistrements que lui consentit Vaclav Neumann entre 1953 et 1956. Alors dans sa trentaine, déjà chef invité à la Philharmonie Tchèque où régnait Karel Ancerl dont il sera le successeur en 1968 en des temps particulièrement troublés, Neumann développait un style Continuer la lecture de The Young Neumann
Pierre Hantaï ou la Fabrique du Son
J’écoute en boucle les Gavottes de la Suite anglaise en ré mineur. Ce clavier cambré, ce phrasé impérieux, cette main gauche où chante une viole, et surtout cette lumière, évidemment on songe à Gustav Leonhardt, mais aussi à Sviatoslav Richter !
Assez ! Pierre Hantaï joue de chez lui, même si en conscience il sait auprès de qui il s’est nourri, Continuer la lecture de Pierre Hantaï ou la Fabrique du Son