La Vénus (noire) de Bayreuth, l’Eboli de Londres, une Lady Macbeth révolutionnaire, la Carmen de Karajan, Grace Bumbry ressuscitait au long des années soixante le mythe de Falcon en ayant la voix du Bon Dieu, longue, soyeuse, diseuse Continuer la lecture de L’esprit de Lotte
Regards sacrés
Jean-Rodolphe Kars trouva en Olivier Messiaen la fusion spirituelle dont il rêvait : musique et catholicisme intimement mêlés qui œuvraient par les notes et les portées. Pour ce jeune homme si doué, à vrai dire l’un des tous grands pianistes de sa génération Continuer la lecture de Regards sacrés
Symphonies d’Albion
Sir Eugene Goossens, symphoniste visionnaire, fut un des interprètes historiques de Sir Arnold Bax au disque : dès 1928, il gravait Tintagel, puis Mediterranean, Bax lui dédia Happy Forest Continuer la lecture de Symphonies d’Albion
La soprano qui ne voulait pas
Otto Klemperer, rescapé de l’Ancien Monde, aimait ses chanteuses jeunes : pour ses Wagner, Dernesch, Silja étaient convoquées au studio, chez Mozart, pour son Così fan tutte, deux jeunes diamants parfaitement assortis, Margaret Price et Yvonne Minton, pour sa Zauberflöte, Popp (en Reine, elle sera aussi Despina) et Janowitz, et dans les utilités, Schwarzkopf en Première Dame mais surtout Christa Ludwig en Seconde. Continuer la lecture de La soprano qui ne voulait pas
Les madrigaux du cœur
Rien dans le catalogue de Bohuslav Martinů n’est secondaire, ni indifférent d’ailleurs. Il mit son génie simple, sa langue si impertinente, son geste où la fantaisie en un instant verse Continuer la lecture de Les madrigaux du cœur