Ce n’est pas faire injure à François-Xavier Roth et à ses Siècles, moins encore à Tabea Zimmermann, que d’avouer que j’ai sauté à pieds joints par-dessus leur Harold en Italie aussi surprenant que déconcertant : cet orchestre éruptif, cet alto magique, vrai personnage, ont leurs atouts Continuer la lecture de Nuits obscures
Complicité
Au disque et en concert, Paul Badura-Skoda et Jörg Demus remirent souvent sur leur clavier les quatre mains de Schubert, plus encore que ceux de Mozart : ce sont leur Wandern d’amitié, Marches enlevées Continuer la lecture de Complicité
Venez, chère ombre
Louis Antoine Lefebvre, un inconnu aujourd’hui. Pourtant, ses « cantatilles », sœurs des cantates mythologiques qui, contrairement à leurs glorieuses ainées, se consacraient au tendre et aux passions du cœur exclusivement Continuer la lecture de Venez, chère ombre
Thrénodie
En ouvrant son disque avec la Bagatelle sans tonalité, jouée comme un caprice fantasque où papillonnent encore quelques souvenirs des Mephisto-Walzer, Cédric Tiberghien aborde Continuer la lecture de Thrénodie
Ballades secrètes
Que l’œuvre d’un compositeur aussi considérable qu’Hans Sommer (1837-1922) ait pu disparaitre corps et bien durant quasiment un siècle ne cesse de m’intriguer : chaque note de sa musique tombe juste, sonne personnelle, fait reconnaître illico son style Continuer la lecture de Ballades secrètes