Les mânes de Beethoven

On ne le sait pas assez, mais au début de ce siècle, Andrea Lucchesini grava pour un label italien l’une des plus radicales intégrales des Sonates de Beethoven jamais enregistrée. Le coffret n’a jamais franchi les Alpes, fut vite épuisé, et semble ne pas vouloir être réédité. Continuer la lecture de Les mânes de Beethoven

L’ombre d’Heifetz

Heifetz se fit le champion des deux concertos réunis ici par Baiba Skride : son archet voluptueux et brillant se glissait dans l’un comme dans l’autre avec une évidence telle qu’on n’avait pas le sentiment qu’il les jouait, mais plutôt qu’il en respirait les musiques Continuer la lecture de L’ombre d’Heifetz

Nuit claire

Bayreuth n’aima guère la nouvelle production de Tristan und Isolde confiée au plus jeune des frères Wagner, Wolfgang : on la trouva sèche, froide, factuelle, à cent lieues de l’épure incendiaire que son aîné avait osée en 1952 (il y reviendrait plus radicalement encore Continuer la lecture de Nuit claire