On a l’habitude de sous-évaluer, voire de dénigrer l’œuvre symphonique de Schumann. Il faut reconnaître que le romantique Schumann (comme Schubert avant lui) s’est surtout magnifiquement illustré dans les œuvres pour le piano Continuer la lecture de Les Symphonies de Schumann par Paavo Järvi
Les deux jeunes-hommes
Idéalement, le piano lumineux, tendrement articulé, en timbres fusant de William Kapell était destiné à Mozart, et fut si rare en Mozart ! On passera sur quelques interférences qui viennent troubler Continuer la lecture de Les deux jeunes-hommes
Le monde d’hier
Qui dirige l’Ouverture d’Euryanthe comme si c’était celle des Meistersinger, avec componction, presque une main vissée à la hanche ? Hans Knappertsbusch évidemment. Mais ce second thème phrasé amoroso, repris ombré Continuer la lecture de Le monde d’hier
Vienne II
Michael Gielen moderniste ? Je me souviens encore de la résurrection des Stigmatisés à Francfort, des diaprures pucciniennes, de l’Appassionato général, de cette ivresse mortifère. Michael Gielen romantique plutôt, jusque dans la vaste anthologie Continuer la lecture de Vienne II
L’évidence
Quelle merveilleuse rencontre ! Revenu à Vienne, Jörg Demus se prit d’amitié pour Thomas Albertus Irnberger. Son violon naturellement chanté, si équilibré Continuer la lecture de L’évidence