« Le chant ou la nuit » ? Otto Klemperer, dans son disque radical qui, à l’époque où l’œuvre n’était guère enregistrée, valait pour manifeste, choisissait la nuit d’un geste ample au noir d’encre. Claudio Abbado, lui, choisira le chant, animant l’œuvre de sa battue lyrique pour mieux l’inonder d’un ardent soleil de minuit. Continuer la lecture de D’une Nuit l’Autre
Servir Mozart
Parmi la théorie des instrumentistes auto-propulsés chefs d’orchestre, Alexander Lonquich passa relativement inaperçu. Dommage, car l’écho de ce concert au Mozarteum donne envie d’en entendre plus, Danses allemandes pleines d’esprit jusque dans sa turquerie ironique, Symphonie « Linz » altière Continuer la lecture de Servir Mozart
Coda
Le plus beethovénien des cinq ? C’est ce qu’affirmait Géza Anda qui le jouait plus que les quatre autres. Martin Helmchen, dès son entrée ténébreuse, n’est pas loin de retrouver l’ardeur épique que le Hongrois y mettait Continuer la lecture de Coda
Marines
Clairs de lune reste l’un des recueils les plus surprenants des premières années du XXe siècle, la tonalité s’y abolit, certes ce pourrait être un manifeste de la modernité Continuer la lecture de Marines
Premier amour
Au milieu des années 1980, un aventureux label britannique installa ses micros dans la nouvelle salle de concert de l’Orchestre Philharmonique d’Oslo pour enregistrer l’intégrale des Symphonies de Tchaikovski que dirigeait un quadragénaire dont le patronyme fit mouche auprès des mélomanes les plus avertis Continuer la lecture de Premier amour