Leonidas Kavakos l’assume : il dirigera son Concerto de Beethoven du violon, et il vaut mieux. Même avec une phalange aussi rôdée à l’œuvre que celle des Bavarois, le risque s’entend. C’est que, phrasés Continuer la lecture de Son Beethoven
Esprit français
Dans son élégant texte de présentation, Paolo Zanzu s’amuse à débrouiller les fausses pistes qui auront fait nommer « anglaises » les musiques les plus françaises que Bach ait écrites, et fort de ses éclaircissements, les poursuit au clavecin.
Les Préludes eux-mêmes sont tendres Continuer la lecture de Esprit français
Préludes fantasques
Scriabine et Rachmaninov auront imaginé leurs Préludes en partant de Chopin, Dmitri Kabalevski parfois de Bach, mais d’assez loin : les Six Préludes et Fugues, Op. 61 s’en servent comme prétexte à des pièces descriptives ou narratives. Continuer la lecture de Préludes fantasques
Le bel inconnu
Ferruccio Busoni et Giacomo Puccini envisagèrent un temps de mettre en musique la pièce d’Oscar Wilde, mais finalement Karl Audirieth, juste avant la Première Guerre mondiale, puis Alexander von Zemlinsky au cœur de celle-ci (1916) leur brulèrent la politesse.
Dix ans plus tard, et sans qu’il sache rien de ces deux ouvrages Continuer la lecture de Le bel inconnu
Philharmoniker
Finalement, Herbert von Karajan eut gain de cause. Après des saisons passées à redorer le blason des Wiener Symphoniker, il fut décrété en 1955 chef à vie de ses chers Philharmoniker, l’autre phalange de la ville avec laquelle il avait gravé ses premiers 78 tours, puis Salzbourg tomba inévitablement dans son escarcelle l’année suivante. Continuer la lecture de Philharmoniker