L’entre chien et loup déchirant qui ouvre le Premier Quatuor pourrait couler de la plume d’Alban Berg, sonnet lyrique d’une sombre tendresse, qui semble sous-tendue par un poème : Bartók fut-il jamais plus près de la Seconde Ecole de Vienne qu’ici ? Continuer la lecture de Le chant de la nuit
Passage du temps
Deux visages. Commençant par celui à la Francis Bacon : Hans von Bülow s’évertua à regrouper dix-huit Sonates de Scarlatti qu’il aimait jouer – on oublie qu’il fut également un pianiste de première force -, les « modernisant ». Cela s’écoute même si on perçoit bien Continuer la lecture de Passage du temps
L’intime et l’immense
Lorsque la première lamentation du Harpiste résonne, c’est Wotan qui la chante. Est-ce l’orchestre subtilement évocateur de Stefan Soltész qui transporte soudain l’intimité du poème de Goethe dans un monde lyrique ? Continuer la lecture de L’intime et l’immense
Dans l’atelier
Ce n’est plus un secret depuis qu’Eliahu Inbal puis George Tintner se sont fait les avocats des versions princeps : le symphoniste Bruckner, comme les grands peintres, laisse voir, dans l’état final de ses manuscrits, les repentirs de ses premières tentatives. Continuer la lecture de Dans l’atelier
Arcadie
Jadis, Robert Tear révélait au disque, dans sa parure d’orchestre, Deità silvane et son univers de faunes et de dryades. Voici que Ian Bostridge, avec le piano versicolore de Saskia Giorgini Continuer la lecture de Arcadie