Avant sa disgrâce qui l’aura contraint à l’exil en Espagne puis à ses années lorraines, Henry Desmarest reprit en quelque sorte le flambeau de Lully. Circé devait renouveler le succès de Didon qui avait sacré Desmarest, tout juste trentenaire, nouveau maître de la tragédie lyrique, mais la demi-teinte de l’accueil, qui n’autorisa que sept représentations, empêchera l’ouvrage d’être repris. Continuer la lecture de La Magicienne
Requiem pour aujourd’hui
En janvier 1963, Benjamin Britten enregistrait au Kingsway Hall, chœurs au balcon, sous le regard bienveillant mais implacable de John Culshaw, ce War Requiem qui signait l’entrée du compositeur de Peter Grimes dans l’ultime période de son univers créatif Continuer la lecture de Requiem pour aujourd’hui
Étrangeté
Programme étrange. Bruce Liu s’égare chez Rameau, le jouant sans esprit, lisse, un survol littéralement avec Sauvages affables et Poule picoreuse. Fatalement mieux chez Alkan Continuer la lecture de Étrangeté
Médée
Thésée est à la croisée des chemins dans le corpus lullyste. Le Florentin y affirme son éloignement définitif des influences ultramontaines, le public ne s’y trompa pas Continuer la lecture de Médée
Les beautés de Pleyel
Camille Pleyel prêta à Chopin un des plus beaux instruments sortis de son atelier. Ce sera l’ultime piano du compositeur, qui regagna les salons du facteur après sa mort le 17 octobre 1849. Deux années où le grand meuble le suivra Cours d’Orléans, rue Saint-Lazare, rue de Chaillot et finalement Place Vendôme où Chopin expira, et sur lequel il composera ses ultimes opus. Continuer la lecture de Les beautés de Pleyel