Versant italien

Les rôles mozartiens et straussiens de Júlia Várady sont documentés, et avec la Judith de Bartók, auront assuré sa renommée. Le disque fut plus avare avec son grand parcours chez Wagner qu’heureusement Orfeo a illustré, et l’on retrouve ici sa Senta, Ballade comme une invocation où en 1993 Continuer la lecture de Versant italien

Nuances du sombre

Dès le Prélude en ut majeur, ployé et déployé dans un clavier profond, le ton est donné : Eric Lu voit tout le cahier sous un angle tragique, journal empli d’ombres qu’il joue espressivo, sculptant le son, faisant vibrer tout le meuble.

Et quelle sonorité, infinie, boisée, aux harmonies amples Continuer la lecture de Nuances du sombre

Casals ?

Le premier, Pau Casals sut que les Sonates pour violoncelle de Beethoven étaient un tout, et, pour le discours, le foisonnement, l’invention, pour son archet et pour le piano même, un ensemble qui devait exister au même degré que les trente-deux Sonates ou les Quatuors. Un absolu du cosmos beethovénien Continuer la lecture de Casals ?

À demi

Onze Mazurkas. J’ai envie d’écrire « seulement » ? Parlons tout de suite de ce qui fâche : le disque se conclut par une Troisième Sonate assez admirable de ligne, de tension, de construction, réglée sur le modèle classique laissé par Lipatti, mais dont le Finale s’effondre, Lukas Geniušas lui refusant les fusées, l’élan que lui donnait le pianiste roumain. Continuer la lecture de À demi