Signe des temps, les Sea Pictures que longtemps seules des contraltos puis des mezzos anglaises défendirent, auxquelles il faut ajouter Aafje Heynis – Roy Henderson lui avait montré le recueil d’Elgar – gagnent l’intérêt de leurs consœurs européennes.
Peu de violonistes auront su saisir dans leur archet la vaste rapsodie tempétueuse et nostalgique du Concerto pour violon de Sir Edward Elgar, Jascha Heifetz passant lui-même magnifiquement à côté de l’œuvre.
On sait Sir Edward Elgar, épuisé par les drames personnels, horrifié par l’apocalypse de la Grande Guerre, devenu muet jusqu’à cet été et cet automne du Sussex où soudain il se penche sur une part délaissée par sa plume : la musique de chambre. Continuer la lecture de L’Ancien et le Nouveau monde→
Les concours ont parfois du bon. En final du Reine Elisabeth1967 – il n’obtint que le 3e Prix -, Gidon Kremer dut choisir son concerto avec orchestre. Par quel caprice, ou quelle intuition, se décida-t-il pour l’opus d’Elgar qu’en RussieContinuer la lecture de Le jeune homme et Elgar→
Ce n’est pas l’opus le plus couru d’Elgar parmi ses grandes pages aux chœurs nombreux, mais The Spirit of England, œuvre née de la Grande Guerre comme For the Fallen de Cyril RoothamContinuer la lecture de The Spirit of England→