Salzbourg, Salle de musique Gneis, dans le froid de janvier 2009, Thomas Albertus Irnberger enregistre les trois grands Concertos pour violon de Mozart.
Archet libre, jeu d’une spontanéité réjouissante Continuer la lecture de Concertos de plein air
Salzbourg, Salle de musique Gneis, dans le froid de janvier 2009, Thomas Albertus Irnberger enregistre les trois grands Concertos pour violon de Mozart.
Archet libre, jeu d’une spontanéité réjouissante Continuer la lecture de Concertos de plein air
Nicolai Gedda aura tout chanté, et tout avec le même art, exemple unique qui n’a pour alter ego que Dietrich Fischer-Dieskau. Comme lui, il fut un récitaliste impénitent Continuer la lecture de Sur les ailes du chant
L’entendant en Octavian à Salzbourg, Lotte Lehmann s’exclama « elle est comme nous ». Et oui comme Lotte, une fois en scène, Sena éprouvait le feu sacré.
Vienne fut son port d’attache, la voix généreuse, les mots à fleur de lèvres, le legato comme un étendard pour dresser le chant Continuer la lecture de Sena
L’Allemagne produisit dans les années trente la première réévaluation du legs verdien, alors même que l’Italie, abandonné aux délices du symbolisme ou aux splendeurs du vérisme ne voyait plus en Verdi qu’un Dieu dont on vénérait seulement quelques idoles. Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Hans Schmidt-Isserstedt puis Ferenc Fricsay, rendirent Verdi à Verdi, mais en langue allemande, et même après l’ère nazie. Continuer la lecture de Otello du crépuscule
Depuis 1969, Emil Gilels était chez lui à Salzbourg, et plus même que Sviatoslav Richter. Le concertiste avait frappé fort dès 1969, George Szell qui avait enregistré avec lui à Cleveland les cinq Concertos de Beethoven l’y imposant dans les deux premiers à l’été de 1969. Il était entré dans sa cinquantaine, et les mélomanes du festival l’entendaient alors qu’il avait passé son art au tamis d’un certain classicisme. Continuer la lecture de Tel qu’en lui-même