21 février 1992 : Klaus Tennstedt ouvre le motif musardant de la Pastorale d’un geste tendre, rêveur, qui gagne tout l’orchestre, surprise divine d’un Beethoven qui se souvient de Haydn, ose l’humeur et presque l’humour, en tout cas sourit.
Un premier album chez Fuga Libera faisait déjà de Beethoven – Bagatelles Op. 33, Sonate Op. 111 – le point de bascule de son premier disque intitulé « Transtition ». Une rare sonate narrative de Dussek l’ouvrait, les Variations sérieuses de Mendelssohn le refermaient, le tout joué sur deux pianoforte, un Schöfftos de 1812, un Graf de 1826Continuer la lecture de La belle idée→
Maria Perrotta caresse le motif vacillant de la Sonate Op. 109 dans une douceur de son qui n’est que recueillement, et les accords du portique qui suivent sont de la même eau : non pas un appel comme jadis les faisait Continuer la lecture de Faire face aux chefs-d’œuvre→
On aura tout écrit sur Arturo Benedetti Michelangeli, tout et son contraire et pas mal de lieux communs, d’ailleurs relatifs plus à sa personne qu’à son art.
Iván Fischer me l’a assez souvent répété : « je ne suis pas fait pour les intégrales, elles me contraindraient à diriger des œuvres qui ne me parlent pas ». Et voilà que paraît l’exception qui confirme la règle : rien moins que l’intégrale des Symphonies de Beethoven. Continuer la lecture de Première intégrale→