Mahler et Berlin aujourd’hui, très exactement au long de la seconde décennie du XXIe siècle.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’orchestre aura longtemps renâclé devant le corpus, à l’égal des Wiener Philharmoniker. Mahler était chez lui à Amsterdam, plus autant dans les pays germanophones. Paradoxe Continuer la lecture de Mahler 21 à Berlin→
Frederica von Stade ne fut pas que Cherubino, et pas même seulement, une chanteuse d’opéra. Elle aimait la mélodie, n’était pas avare de récitals, Salzbourg profita justement de sa venue en Chérubin dans Les Nozze de Karajan pour lui en demander un Continuer la lecture de Les Charmes→
La voix de Leonie Rysanek n’était pas si immense de nature, mais si bien placée, haut dans le masque comme les scandinaves, qu’elle le devint.
Strauss fut son empirée, et d’abord L’Impératrice dont elle avait la vocalise de voix lactée et aussi les graves pour le mélodrame Continuer la lecture de Héroïne Strauss→
Je m’amusais récemment en me remémorant les mots malheureux d’un remarquable producteur de France Musique qui pour mieux encenser Christa Ludwig bâtait froid le génie d’Elisabeth Schwarzkopf, avec l’argument qu’elle n’aurait pas eu au disque le rayonnement de son aînée. Le rayonnement peut-être, mais la carrière ! Continuer la lecture de Klytämnestra→
Lorsque Ljuba Welitsch parut en Salomé, Karajan sût qu’il tenait enfin sa princesse de Judée : une voix d’adolescente dans un corps de femme. Depuis, peu de sopranos auront pu incarner cette double identité, Karajan, chanceux derechef Continuer la lecture de Salomé boréale→