Karl Böhm n’eut pas de chance au disque pour son Freischütz : chez Deutsche Grammophon, Carlos Kleiber lui vola l’œuvre, mais aussi son Agathe, enregistrement faramineux, devenu justement légendaire Continuer la lecture de Romantisme noir
Archives par mot-clé : Carlos Kleiber
Ewigkeit
Apport majeur de l’édition : tout ce dont Carlos Kleiber aura autorisé la publication sous étiquette jaune magnifié dans un double album d’Audio Blu-Ray. Luxe absolu, pouvoir entendre Tristan und Isolde d’un seul souffle Continuer la lecture de Ewigkeit
La fin du monde
Manfred Honeck retient le premier temps de l’Allegro non troppo, prenant à contrepied Carlos Kleiber, qui le coulait dans la respiration globale du mouvement et d’ailleurs de toute la symphonie. Continuer la lecture de La fin du monde
Ileana Valéry
Josef Krips dirigea tout à l’Opéra de Vienne, avant et après la Seconde Guerre, ce que fait un peu oublier le légendaire ensemble Mozart qui ressuscita tout un art qu’on croyait perdu. La Traviata était sa propriété in loco, et plus encore Continuer la lecture de Ileana Valéry
Otello du crépuscule
L’Allemagne produisit dans les années trente la première réévaluation du legs verdien, alors même que l’Italie, abandonné aux délices du symbolisme ou aux splendeurs du vérisme ne voyait plus en Verdi qu’un Dieu dont on vénérait seulement quelques idoles. Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Hans Schmidt-Isserstedt puis Ferenc Fricsay, rendirent Verdi à Verdi, mais en langue allemande, et même après l’ère nazie. Continuer la lecture de Otello du crépuscule