Passons le Concerto de grand apparat, tout en toccatas obsessives, de Dieter Ammann, il fait son effet pour qu’on puisse mieux l’oublier, et venons-en de suite au diamant noir de ce disque.
Liszt, voyant les lieder de Schubert, y entendait des mondes où la voix pouvait s’immerger dans un piano d’orchestre. Le vaste travail qu’il entreprit sur le Schwanengesang prit les libertés qu’autorisait un ensemble de lieder qui n’était d’ailleurs pas un ensemble Continuer la lecture de Doppelgänger→
Tiens, l’anniversaire Beethoven a choisi sa proie : les Sonates pour violon et piano. Lorenzo Gatto et Julien Libeer viennent juste de boucler leur version magique, Leonidas Kavakos et Enrico Pace les refont, Deutsche Grammophon fait ressortir de ses limbes le duo Schneiderhan–Seemann dans un son ! Continuer la lecture de Sonate-vertige→
Couplage logique mais audacieux, huit cordes, en fait deux quatuors, pour capturer les ardeurs de deux génies dans leurs primes jeunesses. Mais les mettre en regard peut être dangereux : les fusées claires, le giocoso doré Continuer la lecture de Jeunesses→
Heather Harper et Paul Hamburger avaient gravé une version splendide du cycle A Song for the Lord Mayor’s Table, où Walton s’amusait à dépeindre le Londres georgien Continuer la lecture de Les chants d’Albion→