La veine légère – même faussement légère comme ici – chez Saint-Saëns est toujours délicieuse, et cette Proserpine sur le seul papier à musique me charmait déjà. La jolie comédie italienne avec fin tragique que Saint-Saëns brossa sur la tragédie romanesque d’Auguste Vacquerie partit littéralement en fumée ; décor, costume, matériel de musique flambèrent dans l’incendie de l’Opéra-Comique. Continuer la lecture de La courtisane amoureuse
Poésie romantique
Seraient-ce les opus les plus tendres de Schumann ? Dans la sonorité boisée de sa clarinette, Patrick Messina semble répondre oui en ouvrant son disque avec le rare Trauer tiré des pièces pour les enfants qu’il adapte à son instrument Continuer la lecture de Poésie romantique
Flamboyant
Dès les deux accords tonnants, le ton est donné : héroïque absolument, dans le sens où l’entendait Beethoven pour sa Troisième Symphonie, soit révolutionnaire, par le sous-texte politique, les dimensions, l’ampleur dramatique Continuer la lecture de Flamboyant
Secret de pianiste
Il faut quelques années pour qu’un artiste se défasse de sa première légende. Pour Arcadi Volodos, ce sont ses doigts – à l’entendre il en a cent – qui le classèrent parmi les virtuoses d’un autre temps Continuer la lecture de Secret de pianiste
Le génie de Londres
La méconnaissance dans laquelle les œuvres de William Sterndale Bennett sont tenues hors d’Angleterre m’a toujours été insupportable. Je me souviens encore de mon émerveillement en découvrant lors d’un séjour londonien Continuer la lecture de Le génie de Londres