La Vénus Noire

Bayreuth 1962, Wolfgang Windgassen peine plus qu’à son habitude à ne pas céder aux charmes de Vénus. Cette année-là, son Tannhaüser est bouleversé par une jeune chanteuse américaine qui campe la plus sensuelle, la plus impérieuse séductrice qu’ait jamais connue la colline sacrée. Cette Vénus noire aura fait la réputation internationale de Grace Bumbry, et sa légende. Continuer la lecture de La Vénus Noire

Une idée de la perfection

Cet album aimé réunit les œuvres d’un tout jeune homme – Mozart aura écrit tout ses concertos pour violon avant ses vingt ans – sous l’archet d’un violoniste qui n’avait pas encore atteint la trentaine. En 2005, dans l’acoustique naturelle parfaite du George Weston Recital Hall de Toronto, avec un orchestre léger mais sonore, James Ehnes enregistrait ce double album qui me revient aujourd’hui : il y présentait ses propres cadences, exemples de style et d’invention réunis. Continuer la lecture de Une idée de la perfection

L’enfant neuf

Je crois bien que je ne m’en déferai jamais. Revenant à L’Enfant et les sortilèges, c’est toujours l’enregistrement d’Ansermet que je mets dans la platine. Pourtant, Ernest Bour, Lorin Maazel, Armin Jordan, tout récemment Leonard Slatkin l’ont approché Continuer la lecture de L’enfant neuf

Premier opus en Sibélie

Ces Océanides qui commencent si loin, ferment d’un monde à venir, qui les entend et surtout les fait entendre, avec autant de justesse ? Edward Gardner. Comme tout bon élève de la Royal Music Academy, il aura appris son Sibelius dans les disques Continuer la lecture de Premier opus en Sibélie

Opus 2 et opus 1

Un premier album, paru l’an passé, intitulé Equal, m’avait tiré l’oreille. Sebastian Bohren y jouait le Concerto de Beethoven d’un archet souple, limpide, qui prenait le contre pied du « grand concerto ». Tout s’y « faisait » à plusieurs, son orchestre si réactif Continuer la lecture de Opus 2 et opus 1